الخميس، 13 أكتوبر 2016

FONDATION DES BATIMENTS PARTIE 2


Risques de séismes: actions accidentelles se manifestant sous la forme de forces horizontales (sur l’ensemble de la structure ou sur certains éléments seulement de celle-ci).
Il est recommandé 
  • que les points d’appuis d’un même bloc de constructions soient solidarisés par un réseau bidimensionnel de longrines, afin d’éviter les déplacements relatifs.
  • De constituer des ensembles monolithiques
  • De ne pas chercher à diminuer l’hyperstaticité de la structure
Nota: les règles parasismiques diffèrent évidemment selon le sol de fondation rencontré.


Calcul des fondations: les fondations doivent être capables de reprendre l’effet général de renversement du au vent, qui majore les contraintes dues aux seules charges verticales.
Effets dus aux sous pressions (poussée d’Archimède): l’effet de mouvements ascendants sont particulièrement graves dans le cas de bâtiments :
  • Ruptures de canalisations
  • Lézardes, dues au fait que le bâtiment n’a que très rarement la possibilité de reprendre sa position initiale
On doit donc s’arranger pour que dans toutes les situations le poids de l’ouvrage soit supérieur à la poussée d’Archimède envisagée.
e.g. on doit envisager le cas où une piscine serait vide

e.g. mur de soutènement en maçonnerie.

   La maçonnerie est soumise à une sous-pression dirigée vers le haut. De même, à l’intérieur du mur, toute fissure amènera de l’eau et une sous pression.
Dans les calculs la précaution est prise en déjaugeant les maçonneries, i.e. on applique une poussée d’Archimède à celles-ci en diminuant de 1 leur densité relative.

Fondations superficielles (DTU 13.1): en cas de sol d’assise directement accessible à partir du dernier niveau excavé (caves, sous-sols…) ; on distingue :
  • Les radiers: dalle unique recouvrant la couche portante sur la totalité de l’emprise du bâtiment
  • Longrines: support distinct des porteurs verticaux


Longrines en gros béton: pour les structures portantes constituées de murs porteurs continus sans appuis isolés (poteaux). On a un lit de béton faiblement dosé (250kg/m^3) coulé directement en tranchée sous les murs, sans armatures transversales, donc inaptes à travailler en flexion dans ce sens. Les longrines travaillent donc en compression pure, par effet de bielle: 



Largeur:





  • Profondeur minimale : elle doit mettre le sol d’assise à l’abri du gel ; cela varie de 50 à 100 cm suivant la région climatique.

    • Le fond des rigoles doit être horizontal ; sur les couches d’assises en pente on procéde par gradins successifs ou redans
    • A noter que dans les travaux ultérieurs on ne doit pas ôter la terre d’épaulement latérale sur une longueur importante (on déchausse la rigole)
    Emploi: peu performantes a priori mais économiques, les longrines sont adaptées lorsque la longueur L calculée est peu différente de l’épaisseur e du mur, donc que le béton travaille en compression, i.e. L=e+ 10 à 20cm (empattement).


    Semelles en béton armé: utilisées lorsque la largeur d’assise de la fondation déborde largement de l’emprise au sol  du porteur vertical qu’elles reçoivent, donc soumises à flexion transversales sous mur, et dans les deux sens sous poteaux. Elles doivent donc résister :
      A la flexion
     A l’effort tranchant du à la charge ponctuelle s’exerçant sur la face supérieure
      Elles doivent assurer dans une certaine mesure le chaînage horizontal



    Semelles continues sous mur:
    • Semelles rectangulaires (hauteur constante) : adaptée lorsque la longueur calculée de la semelle n’excède pas 1m ; les aciers longitudinaux éventuels sont disposés sur un premier lit d’acier transversaux constituant l’armature principale
    • P/ml charge transmise par le mur de fondation
      P’/ml poids propre de la fondation
       contrainte maximale pouvant être supportée par le sol (puissance)
    • La largeur minimale l de la semelle filante sera 

    • part et d’autre de la semelle.
      • Profils se rapprochant d’un profil d’égale résistance à la flexion : adopté lorsque le longueur calculée de la semelle est supérieure à 1m. on a donc un profil à pan coupé et patins (hauteur du patin de 10 à 15 centimètres).  On prendra les valeurs suivantes :

    Avec ht=(l-e)/4
    Dans le cas d’une file de poteaux (e.g.) la semelle peut contribuer à la rigidité de l’ensemble, armée comme une véritable poutre pour éviter d’éventuels tassements différentiels.


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